sábado, 29 de setembro de 2018

UNE ENQUÊTE AURAIT ÉTÉ OUVERTE AUX ETATS-UNIS SUR LA MANIÈRE DONT UNE FILIALE DE VIVENDI ACHÈTE DE LA PUBLICITÉ DANS LES MÉDIAS HAVAS + SUIVRE

https://www.capital.fr/entreprises-marches/une-enquete-aurait-ete-ouverte-aux-etats-unis-sur-la-maniere-dont-une-filiale-de-vivendi-achete-de-la-publicite-dans-les-medias-1308940


THOMAS GIRAUDET  PUBLIÉ LE 28/09/2018 À 11H14
 Une enquête aurait été ouverte aux Etats-Unis sur la manière dont une filiale de Vivendi achète de la publicité dans les médias
Vincent Bolloré a laissé son fauteuil de président du conseil de surveillance de Vivendi, qui possède Havas, à son fils Yannick, PDG d'Havas. REUTERS/Charles Platiau
Une enquête aurait été ouverte aux Etats-Unis, visant les pratiques du secteur publicitaire en matière d'achats d'espaces, et elle concerne notamment Havas, la filiale de Vivendi, selon le Wall Street Journal.

Citant des sources proches du dossier, le Wall Street Journal (WSJ) écrit que les services du procureur fédéral de Manhattan ont émis plusieurs citations à comparaître.

L'article précise que la procédure, qui s'appuie entre autres sur une enquête mandatée en 2016 par l'Association of National Advertisers (ANA), une fédération de grands annonceurs — Procter & Gamble, Visa, Nestlé, L'Oréal...— vise entre autres Havas.

La justice s'intéresserait notamment à des pratiques d'achat non transparentes, y compris des remises aux agences de la part des médias, selon des sources citées par le journal.

Un rapport indépendant commandé par l'ANA en 2016 a exposé une série de pratiques suspectes, à l'image de remises en espèces de vendeurs d'espaces médias pour atteindre les seuils de dépenses et ne pas restituer ces remises aux clients annonceurs.

Les estimations portent sur 5% à 20% des sommes engagées chaque année par des annonceurs — les montants concernés pourraient aller de 30 à 120 millions sur six ans.

Conséquence de cette enquête selon des analystes, les groupes de publicité et de communication Publicis, WPP et Havas sont en léger repli ce vendredi sur les marchés européens.

Après une chute de 2,12% après une vingtaine de minutes d'échanges, le titre Publicis remontait à la Bourse de Paris dans la matinée, à -0,46% à 10h30, tandis que Vivendi reculait de 1,11%. Au même moment à Londres, WPP abandonne 1,52%.

Des traders évoquent par ailleurs une autre explication possible à la baisse de Publicis et WPP, à savoir l'entretien donné aux Echos par le PDG du groupe de conseil Accenture excluant un rachat du géant français de la publicité.

"Non, nous n'avons pas l'intention de racheter Publicis", a dit Pierre Nanterme au quotidien économique, expliquant que "le groupe a des activités qui n'ont pas vocation à être chez nous".

Il a ajouté qu'Accenture pourrait en revanche être intéressé par certains actifs susceptibles d'être mis en vente par WPP.

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